Depuis quelques jours, le Soumba s’agite, s’alarme et trouve par ses moyens, l’expression d’un ras-le-bol pour ce qu’ils appellent «injustice» ou «traitement de faveur» par rapport au report de leur match contre le Horoya. C’est au compte des 1/4ème de finale de la coupe nationale. Une frustration légitime certes, mais quelque peu excessive et folklorique dit-on , du club de Dubreka qui réveille des consciences et suscite ainsi beaucoup d’interrogations.
Chacune des parties, Soumba, Horoya et comité de normalisation, a joué un rôle qui donne une image peu reluisante du football guinéen, de son organisation et de son fonctionnement. Un programme taillé sur mesure du Horoya AC dit-on, indépendamment certainement de ce dernier.
Le club est accusé avec son patron, l’argentier du pays, d’hégémonie outrecuidante et insolente à travers des dirigeants qui lui obéissent aux gestes. C’est en tout cas l’impression qu’on peut avoir. Le principe ailleurs est sacro-saint, le calendrier est exécutoire et ne peut faire l’objet de changement que quand les équipes opposées s’entendent et réussissent à convaincre la tutelle de leur volonté de report.
Il est évident aujourd’hui, qu’une compétition sans le Horoya, est fade d’attractivité. Ce la ne devrait donner le droit au club de Matam, d’ignorer les règles de jeux.
Le comité de normalisation doit se saigner des milles veines pour expliquer ce report qui laisse libre cours aux diverses interprétations dont le Horoya est au centre.
Lamine Mognouma Cissé