Six mois après son lancement officiel, le Parlement des Jeunes Leaders de la Société Civile de Guinée, traverse une crise traduite par la destitution de son président, Abdourahmane Baldé, au cours d’une assemblée générale extraordinaire à laquelle il a pris part le weekend dernier.
Interrogé par notre rédaction, Boun Oumar, Secrétaire chargé des affaires extérieures, est revenu sur les principales accusations contre le désormais ex-président. selon lui, harcèlements sexuels, soupçons de détournement et manque de consultation des autres membres sont les principaux griefs qui ont poussé l’ONG à évincer Abdourahmane Baldé de son poste.
A en croire Boun Oumar, quand Abdourahmae Baldé a senti qu’il risquait d’être destitué par ses collègues qui ne parvenaient plus à lui cacher leur mécontentement, il est passé par ses relations avec le Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale, l’officier Ibrahima Baldé, pour tenter d’intimider l’assemblée.
«Le Général Baldé nous a emmenés une pickup de gendarmes, qui sont venus assister à la rencontre, qui ont compris réellement les manipulations qu’il (Abdourahmane Diallo) voulait encore nous faire subir. Et finalement on a réussi à leur faire comprendre ce qu’il y a», nous a-t-il confié.
Abdourahmane Baldé ne veut surtout pas en parler pour le moment dans les médias. Dans son entourage, on parle de manipulations politiques et d’acharnements contre sa personne. Selon nos informations, malgré cette destitution intervenue après des aveux qu’il a fait, reconnaissant certaines accusations contre lui, l’homme se considère toujours Président du Parlement, et compte faire une déclaration les jours au moment opportun.
Nous y reviendrons !
M’Bonet