Les acteurs politiques prenant part au dialogue politique ouvert le 22 septembre dernier, sont parvenus à des consensus autour des deux derniers points inscrits à l’ordre du jour. Il s’agissait de l’indemnisation des victimes des manifestations politiques à l’occasion des législatives de 2013, et la mise en place d’un comité de suivi des conclusions issues du présent dialogue.
Ils ont décidé de la création de deux fonds d’indemnisation dont l’un est destiné aux personnes handicapées et aux familles de celles qui sont décédées. L’autre fonds est destiné aux victimes de pillage, notamment les commerçants.
Ces fonds seront domiciliés au Ministère de l’Administration du Territoire et alimentés par l’Etat et ses partenaires techniques et financier. Leur gestion et leur fonctionnement seront définis ultérieurement. Leurs budgets respectifs seront votés par l’Assemblée nationale dans le cadre de l’examen et l’adoption de la loi de finances initiale 2017.
Concernant la mise en place de l’organe de suivi de l’accord global, il a été prévu la mise en place d’un comité mixte et paritaire. Il sera composé de trois membres de la mouvance, trois de l’opposition et présidé par un magistrat. Il y aura également de la place pour la société civile et les partenaires au développement.
Selon Bouréma Condé, président du cadre de dialogue, la date de signature du document final sera ultérieurement fixé. A cette occasion, les acteurs se transporteront à Sékoutoureaya et apposer leurs signatures en présence du chef de l’Etat et peut être du chef de file de l’opposition.
Thierno mo M’Bonet