Même si la tempête provoquée suite à la récente fronde des femmes mareyeuses, semble derrière, du moins momentanément, en attendant une concrétisation des engagements pris, le ministre des pêches, M. André Loua, ne veut pas nier l’évidence, il se veut très objectif comme il l’a affiché dès l’implosion de cette colère.
A propos de cette fronde et de toutes les accusations qui ont fusé sur son compte, le ministre Loua a bien sa propre lecture.
Il pense dur comme fer qu’il y a forcément des gens derrière cette action des femmes.
A la question de savoir quels gens ? André Loua, sans barguigner, dégaine : « Des gens dont les intérêts sont touchés aujourd’hui par des réformes qu’on met en place actuellement, ainsi ils manipulent les femmes pour m’atteindre », martèle-t-il à qui veut l’entendre.
Chez nos confrères de Gangan fm mercredi, répondant au cas par cas aux revendications de ces femmes mareyeuses, le ministre Loua, a d’entrée botté en touche les accusations sur l’octroi des autorisations aux chinois, affirmant sans ambages qu’il n’en a donné aucune à un chinois.
Avec une pointe d’hébétude même, il lâche : « je ne savais même pas qu’il y avait des chinois dans cette filière de vente des poissons. En réalité c’est le ministère du commerce qui a donné cette autorisation aux chinois. Ce n’est ni moi, ni mon ministère »
En ce qui concerne les autres revendications, il a révèle que des solutions étaient déjà en train d’être trouvées quand certaines personnes mal intentionnées ont précipité les femmes dans la rue.
Heureusement qu’il les a rencontrées, a réussi à les calmer à nouveau en les remettant à la réalité.
A suivre.
Mamadou Oury Diallo pour mosaiqueguinee.com