Dans le cadre de la poursuite des travaux de la deuxième session ordinaire de l’année 2016, consacrée à l’examen et à l’adoption du budget de l’Etat exercice 2017, la Direction Générale de la Loterie Nationale de Guinée (LONAGUI) était ce lundi au parlement pour présenter aux élus du peuple ses recettes et prévisions budgétaires.
Ce sont les députés de la commission parlementaire en charge de l’économie et des finances qui ont reçu la délégation. A cette occasion, le Directeur Général de la LONAGUI, Lansansa Cherif Aidara, a d’abord fait l’état des lieux. « La loterie est une économie non structurée en Guinée, nous avons été confrontés à beaucoup de difficultés », a-t-il déclaré. « Nous avons avancé sur les paris sportifs et les jeux de tombola avec les casinos quand les courses avaient des problèmes », a-t-il ajouté.
Pour accroître les recettes budgétaires de cette régie financière, l’actuelle direction générale dit avoir apporté quelques innovations. « Au cours de cette année 2016 nous avons initié ce qu’on appelle les PLR c’est-à-dire les paris qu’on prend pendant la rencontre, parce que jusque-là, les paris s’arrêtaient dix minutes avant le début des courses, donc les PLR nous permettent de renforcer considérablement nos recettes, ce qui fait qu’au 21 octobre 2016, nous avons puis mobiliser 27 millards, 728 millions 471 mille 233 GNF », a-t-il indiqué aux députés.
Selon le Directeur Général de la Loterie nationale de Guinée, son administration a largement dépassé les objectifs qui lui avaient été assignés par la Présidence de la République et le ministère de l’économie et finances.
Toutefois, la LONAGUI reste confrontée à d’énormes difficultés. « Notre problème aujourd’hui c’est que depuis la création de la structure, rien n’a été mis en place pour permettre de renforcer nos services et d’avoir les outils techniques pour nous brancher sur les installations de nos opérateurs. Nous sommes le seul pays en Afrique de l’ouest à avoir donné sa loterie aux privées », regrette Chérif Aidara.
Mais, poursuit-il, nous avons deux soucis majeurs : Le premier ce sont les casses de nos kiosques et l’autre c’est le harcèlement des services fiscaux.
Pour l’honorable Michel KAMANO, président de la commission économie finances, il y a lieu de se réjouir du travail abattu par cette régie financière. « Nous nous réjouissons des recettes budgétaires de cette règie financière », dit-il.
Après ce passage devant la commission, cet établissement public à caractère commercial (EPIC) qui vient d’être doté de son Conseil d’Administration, sera à nouveau programmé en inter-commission avant son passage en plénière devant l’ensemble des députés, pour la validation de son projet de budget.
Pierre Guilao pour mosaïqueguinee. com