Depuis la prise de position de l’Etat guinéen derrière la Turquie dans le cadre de la gestion des écoles CITADELLE, les effectifs de ces établissements ont considérablement baissé. Cela, malgré l’autorisation de leur réouverture sous la nouvelle appellation «Les écoles MAARIF TURCO-GUINEENNE».
A l’école Maarif de Kipé, les encadreurs déplorent la perte de la moitié de leur effectif. Rencontré sur les lieux, Ousmane Lalya Bah, le surveillant général de l’établissement, a répondu à quelques questions de notre reporter. «Les cours ont repris dans cette école depuis le 24 octobre 2016. Avant l’annonce de la fermeture, c’est-à-dire l’année dernière, nous avions un effectif de 197 élèves inscrits. Mais cette année, après tous les évènements survenus, nous n’avons qu’un effectif de 83 inscrits à nos jours. Beaucoup de parents d’élèves étaient venus reprendre les dossiers de leurs enfants», nous a-t-il confié.
Néanmoins, ajoute-t-il, depuis que les parents d’élèves ont appris que les cours ont repris certes sous une nouvelle appellation, certains d’entre eux ont accepté de ramener leurs enfants.
Poursuivant, il a lancé un appel pressant aux parents d’élèves, les demandant de ramener leurs enfants et de porter confiance à la nouvelle équipe. « Je demande aux parents d’élèves de faire confiance à l’équipe qui est là car l’essentiel du travail est fait par les nationaux qui travaillent ici. La nouvelle équipe Turque, n’est là que pour coordonner. Nous demandons aux parents de ramener leurs enfants pour qu’on continue avec eux car ils sont devenus nos enfants ».
Avant que l’Etat Guinéen ne soit entrainé par le Président Turc dans sa volonté de fermer les écoles Citadelles, parce qu’estimant qu’elles appartiendraient à son principal opposant à qui il reproche d’avoir fomenté un coup d’Etat contre et lui, ces établissements scolaires étaient des références dans les différents quartiers où elles sont implantées à Conakry.
Mamadou Sagnane