Le 22 novembre 1970, la Guinée a été victime d’une agression portugaise. Près d’un demi siècle après cet événement malheureux, les Guinéens se souviennent encore. A cette occasion, l’association « Plus jamais d’agression » a animé ce mercredi 22 novembre, une conférence débat dans la salle du 28 septembre du palais du peuple.
Durant les échanges, le conférencier, Sidiki Kobole Keita, historien chercheur et écrivain, est revenu sur la tactique des agresseurs et la riposte des autorités guinéennes le 22 novembre 1970. « Le premier groupe attaqua le camp républicain dénommé le camp Boiro où se trouvaient 76 prisonniers mais la farouche réplique des Guinéens sera fatale pour les agresseurs. L’objectif des assaillants de couper Conakry I à Conakry II pour empêcher l’arrivée des renforts sera vouée à l’échec », a-t-il indiqué
Le conférencier est en outre revenu sur la réaction de la communauté internationale après la victoire de la Guinée contre ses agresseurs. « De partout parvinrent des messages d’indignation et de soutien. L’actualité internationale fut presque unanime à condamner cette opération militaire comme un crime « , a t-il précisé
D’après les organisateurs de cette rencontre, seule la vérité historique peut réellement réconcilier les Guinéens.
Pierre Guilao pour Mosaïqueguinee. com