Dans le cadre de la session budgétaire en cours à l’Assemblée Nationale, les députés ont reçu ce jeudi en plénière la ministre des travaux publics. A cette occasion, Oumou camara a tout d’abord fait une photographie du réseau routier national. « Le réseau routier guinéen est estimé à date, à environ 46.130.km et seulement 20% des routes nationales sont en bon état, contre 20% passable et 60% en mauvais état », a- t-elle dit à l’entame de ses propos .
730.369.307 francs guinéens, c’est le montant affecté au ministère dans le projet de budget du gouvernement pour la réalisation de plan d’actions 2017. Selon la ministre, avec ce budget sectoriel, il n’est pas possible d’initier un quelconque projet de construction de route pour les douze prochains mois.
« Vous comprendrez avec moi, que sur la base de ce projet de loi de finances initiale, mon département ne pourrait pas faire des nouveaux engagements dans la construction des routes en 2017 », a t-elle prévenu.
Le réseau routier guinéen a un niveau de service très faible. Ces dernières années, les embouteillages sur le réseau routier urbain de Conakry prennent de l’ampleur et la circulation devient de plus en plus difficile à cause de la dégradation des voies urbaines. Face à cette précarité extrême dans laquelle se passent les transports routiers des personnes et de leurs biens, le département a pris des mesures en vue de freiner cette dégradation généralisée du réseau.
« Il s’agit de la mise en oeuvre sans délai d’un programme de travaux d’urgence de remise en état des principaux axes routiers et l’implication immédiate des mesures de protection du patrimoine routier notamment le contrôle de la charge à l’essieu des camions poids lourds », a indiqué la ministre.
Pierre Guilao pour mosaïqueguinee. com