Ce mercredi 05 avril 2017, des membres de laPlateforme des Jeunes leaders de l’axe pour la Démocratie et le Développement (PJDD), étaient à la maison de la presse. A travers cette sortie, ces jeunes ont exprimé leur colère suite à la diffusion par nos confrères de France24 d’un reportage réalisé par la journaliste Sarah Sakho.
«Dans le journal Afrique de France 24 du 1er mars 2017, la journaliste Sara Sakho, a fait passer son reportage sur les violences autour des manifestations des élèves à Conakry, qui réclamaient la réouverture des classes fermées sur ordre du gouvernement en réponse à la grève des enseignants déclenchée au mois de février 2017. Ce reportage a été réalisé avec l’appui bienveillant de la plateforme des jeunes leaders de l’axe de la démocratie et le développement. Des interviews ont été accordées à Sarah Sakho de France24 et Corali Pierret de RFI, sur les activités menées dans la zone par la PJDD”, ont indiqué ces jeunes à travers une déclaration qu’ils ont rendue publique.
Mais, poursuivent-ils “contre toute attente, Sarah Sakho ne fait passer à l’écran que des jeunes fumeurs de chanvre indien à visages découverts qu’elle relie par le biais d’un montage à dessein avec des images de la destruction de la station de carburant de Bambéto et sa boutique d’alimentation pillée. Par un jeu subtil de caméra et de commentaires, elle tente de démontrer que les jeunes de l’axe sont les auteurs des violences et des pillages perpétrés pendant les manifestations».
«Elle (la journaliste Sarah Sacko ndlr) renforce l’image négative que certains attribuent aux jeunes de l’axe et cherchent à réduire au silence leurs efforts contre la violence», conclut le président du PJDD, Ibrahima Aminata Diallo.Réagissant à la question d’un journaliste, le président du PJDD a fait savoir que son association se “ réserve le droit de porter plainte”.
A rappeler qu’au lendemain de la diffusion de ce reportage, des agents de la Brigade Anti Criminalité (BAC) ont opéré une descente musclée à Gnariwada, l’un des lieux les plus rédoutés de la capitale guinéenne, où la journaliste de France24 a réalisé des interviews qu’elle a exploitées dans son reportage incriminé.
Alhassane Djigué Mosaiqueguinee.com