Le débat sur la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a été au coeur du discours du président de la mouvance parlementaire ce samedi lors de la réunion hebdomadaire du RPG Arc-en-ciel.
Honorable Amadou Damaro Camara, s’exprimant sur la dizaine de projets et propositions de lois annoncés dans le cadre de la session des lois en cours à l’Assemblée nationale, a mis un accent sur le projet de loi portant sur la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).
«La loi la plus sensible et la plus politique, c’est la loi sur la CENI. Malheureusement en Guinée, on a toujours fait les lois à la veille des élections. On fait les lois pour les élections futures pas pour les générations futures (…) J’ai eu la chance d’appartenir au CNT (Conseil National de la Transition), ce n’est pas cette CENI qu’on voulait, on voulait une CENI technique et administrative. Mais le premier qui a écrit au CNT pour nous dire que qu’il ne sera pas d’accord avec notre loi que nous voulons proposer c’était l’UFR. Le deuxième parti c’était l’UFDG…On a voulu faire une CENI politique qui, aujourd’hui a montré ses limites», a déclaré Amadou Damaro Camara.
Poursuivant, le député a expliqué aux militants de son parti quelques raisons de la révision en vue de la loi régissant l’institution électorale.
«Quel est le problème fondamental de la loi aujourd’hui ? La loi 016 (sur la CENI Ndlr) dispose premièrement qu’après avoir prêté serment, aucun commissaire ne va plus répondre aux injonctions de sa structure d’origine… Deuxièmement, on dit que les commissaires sont nommés pour 7 ans non renouvelables», a soulevé le président du groupe parlementaire du RPG arc-en-ciel à l’Assemblée nationale.
Mamadou Sagnane