Le collectif dit des commerçants victimes de pillages lors des violences politiques de 2013, entend descendre dans la rue si le gouvernement ne fait rien pour le dédommagement avant le 20 juillet.
Contacté ce mardi 11 juillet par un reporter de Mosaiqueguinee.com, Sidiki Touré, chargé de communication du parti au pouvoir, a estimé que ces commerçants sont mal intentionnés.
«On ne peut les qualifier que de mal intentionnés… Dans le dialogue politique conclu le 12 octobre 2016, on a pris en compte les revendications concernant l’indemnisation des victimes des mouvements politiques. Ce n’est pas souhaitable que des commerçants choisissent des moments de dialogue pour imiter des opposants dans la rue. Finalement ce n’est pas une simple revendication, c’est une coloration politique qu’on va voir en eux», a-t-il déclaré.
Sidiki Touré invite ces commerçants à s’impliquer dans le processus en cours au niveau du comité de suivi de l’accord du 12 octobre. au lieu de prendre la rue.
«Je leur demande de s’impliquer davantage dans les travaux des commissions qui sont chargées de l’indemnisation au lieu de choisir la rue comme des politiques», a-t-il suggéré.
Il faut rappeler que ces commerçants qui se font passer pour des victimes, sont membres du Groupe Organisé des Hommes d’Affaires. (GOHA).
SAGNANE