Le procès intenté par le député Ousmane Gaoual Diallo contre sept (7) journalistes de la presse privée a été ouvert ce mardi 25 juillet 2017 au Tribunal de Première Instance de Dixinn.
Le camp du député, par la voix de son avocat, a aussitôt opté pour le désistement, donc l’annulation pure et simple de la poursuite contre ces journalistes. Cette rétraction est motivée par une médiation menée par plusieurs bonnes volontés.
«Cette affaire, de par sa configuration, oppose des animateurs de notre société. Leur opposition n’a pas été jugée utile aux yeux de nombre de nos dirigeants auxquels il ne manque pas l’institution nationale indépendante des droits humains et l’URTELGUI. Des leaders politiques aussi se sont impliqués afin que cette affaire trouve un dénouement à l’amiable. C’est ce qui a été effectivement fait. Cette médiation a été entreprise en tout premier lieu par le président de l’INIDH et elle a été parachevée par M. Boubacar Yacine Diallo et beaucoup d’autres personnes ressources», a déclaré à la presse Me Paul Yomba Kourouma, à la sortie du tribunal. Il est l’avocat de la partie civile.
«Cette procédure est très particulière. Son retrait arrête toute poursuite. Je pense que la partie civile a estimé qu’un procès de ce genre n’est pas gagné d’avance par ce que ce que vous pensez être en votre faveur dès le départ, peut se retrouver être une arme contre vous», a déclaré l’avocat de la défense qui n’est autre que Me Moussa Sidibé.
A rappeler que les confrères journalistes étaient poursuivis pour avoir relayé des propos de François Bourouno, tenus sur les ondes de la radio Djigui Fm. Des propos que le député estime désobligeants à son égard.
Après cette rétraction de la part du plaignant, aucune autre poursuite n’est désormais possible, nous explique-t-on.
MAMADOU SAGNANE