Déjà qu’il souffre d’une terrible malformation existentielle, le Fonds de garantie automobile, comme son nom l’indique, censé être le bras de secours des victimes d’accidents sur les routes, est comme plongé dans un état comateux.
Après quelques petites initiatives et actions, prises en faveur de victimes de récents accidents à Conakry et dans la région de la basse-côte, la structure s’est replongée dans sa léthargie habituelle, au grand dam de nombre de ces victimes, abandonnées à elles-mêmes dans les hôpitaux de Conakry.
C’est le cas en premier lieu, des victimes du grave accident de Dubréka, toutes originaires de Kaback.
Des blessés de ce drame, seraient encore abandonnés à Ignace Deen, à l’hôpital sino-guinéen, mais aussi au camp samory.
Puis, il y a le cas des six morts et cinq blessés de l’accident de Kamsar. Là aussi, aucun geste en faveur de ces victimes.
Il faut citer également le cas des victimes de l’accident de Kagbélen où un camion de forage avait écrabouillé une fourgonnette. Aucune attention là aussi !
Sans oublier l’accident de Saramoussaya dans lequel un jeune artiste et cinq membres de son staff, ont récemment péri. Aucune indemnisation en faveur de leurs familles.
De tous ces constats, il se pose aujourd’hui la question même du fonctionnement et de l’avenir du Fonds de garantie automobile.
De l’avis de moult observateurs, un changement à la tête de cette structure, s’impose désormais comme remède pour remettre celle-ci à flot et ainsi la tirer de sa longue torpeur.
Et savoir que l’actuel Directeur Général Dr Soriba Cissé, qui, apparemment manque de jus et de vision pour faire fonctionner cette structure au mieux, au bénéfice des populations, était censé aller à la retraite depuis juin dernier, il y a des questions à se poser sur son maintien à la tête de ce Fonds, qui bat la breloque.
Sans compter qu’il est à se demander s’il existe un service de communication au sein de ce Fonds, tant il est aphone. Peut-être, parce que dépourvu de tout moyen !
Focus Rédaction