Dans la perspective de la mise en place d’un parlement ouest-africain des organisations de la société civile, la Convention des Acteurs Non Etatiques de Guinée (CANEG), et la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO), ont signé une convention de partenariat. C’était ce jeudi, 27 juillet 2017, à Conakry en présence de plusieurs acteurs de la société civile guinéenne dont Dr Makalé Traoré de la COFFIG, Abdourahamane Sanoh de la PCUD et Basile Darga coordinateur national de l’association Res Publica du Burkina Faso.
Ce parlement, une fois mis en place, se penchera sur des actions communes autour de questions touchant à la sécurité humaine et la paix en Afrique de l’ouest.
«Nous estimons qu’au-delà des capacités des gouvernements, c’est la société civile qui doit se positionner en tant que partenaire dans le domaine de la consolidation de la paix et de la sécurité humaine. A cet effet, ce sont les organisations de la société civile et l’ensemble des populations ouest-africaines qui doivent être impliquées, sensibilisées et informées sur ce que nous sommes capables de réaliser ensemble dans le domaine de la consolidation de la paix, du développement à la base, de l’éducation et de la réconciliation», a déclaré Dr Sékou Koureissy Condé, président de la CANEG.
Pour l’autre signataire de cette convention de partenariat, Sadik Niasse, Secrétaire Général de la RADDHO, la convergence des sociétés civiles des pays de la sous-région permettra de lutter efficacement contre l’immigration, le chômage et la pauvreté.
«Il faut que les organisations de la société civile dépassent les frontières et travaillent ensemble sous forme de réseau. Parce que c’est ensemble que nous pouvons être forts, crédibles et être capables de soulever les difficultés qui se dressent devant nous dans l’accomplissement de notre mission de promotion, de protection et de défense des droits de l’Homme pour la démocratie et la lutte contre les nouvelles formes de menaces qui sont le terrorisme, la pauvreté, l’immigration et le chômage des jeunes», a déclaré le remplaçant d’Alioun Tinn à la tête de la RADDHO.
Mamadou Sagnane.