Après une visite à Demoudoula où l’Etat a fait déguerpir des habitants en démolissant des maisons entières, le discours de Cellou, à propos de cette situation qu’il juge inacceptable, lui a valu des critiques qui vont jusqu’au rappel de l’affaire dite de Kaporo-rails.
Ceux qui l’accusent d’être complice lui aussi du deguerpissement des habitants de Kaporo-rails, dans la même commune de Ratoma, lorsqu’il était l’un des piliers du régime de Lansana Conté, jugent ses propos opportunistes et politiciens.
A l’occasion du meeting dit de sensibilisation des militants de l’opposition républicaine ce dimanche à Nongo, dans la commune de Ratoma, le leader de l’UFDG a saisi l’opportunité pour se défendre. Il a expliqué qu’il avait consenti des efforts pour faire arreter le processus de deguerpissement des habitants de Kaporo-rails.
« J’ai un témoin oculaire qui est là, avec qui j’ai travaillé pour arrêter ça : c’est Kassory Fofana. A l’époque on était des amis. Lorsque cette opération a commencé, je n’étais pas en Guinée, j’étais en mission à l’étranger. Je suis revenu trouver que cette opération était en cours. Nous avons fait tout ce qui était faisable pour arrêter, il y a des témoins oculaires », s‘est justifié Cellou Dalein Diallo.
Plus loin, il indique que même si le cas de Kaporo-rails était une faute administrative, le régime d’Alpha Condé ne devait pas en faire autant.
Ce qui est le plus important est que même si des erreures ou des fautes ont été commises par d’anciens gouvernements, dit-il, on ne peut pas invoquer ça pour commettre des crimes. « Le changement veut qu’il ait un changement radical et que le respect de la dignité humaine, soit de rigueur », conclut-il.
M’Bonet