La lutte contre le blanchiment des capitaux criminels et le financement du terrorisme est au centre des grands défis du développement durable. C’est pourquoi, le Ministère en charge de la Formation Professionnelle, en collaboration avec les Ministères de l’Economie et des Finances, et de la Justice, vient de lancer une formation à l’attention des différentes entités assujetties (il y en a 13 au total). L’objectif de cette formation est d’harmoniser les efforts des parties concernées, pour mieux lutter contre ce fléau.
Présidé par le Ministre de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle, de l’Emploi et du Travail, Damantang Albert Camara, cette première séance de formation est destinée aux institutions bancaires de notre pays, et va s’étendre sur quatre (4) jours.
D’entrée de jeu, le Directeur Général de l’Office National de Formation et de Perfectionnement Professionnel (L’ONFPP) Lucien Guilao a rappelé le potentiel de ressources naturelles que dispose la Guinée, sans oublier les contraintes qui, selon lui, constituent un grand handicap pour le développement de ce pays.
Pour lui, l’efficacité de cette lutte passe par la prise en compte de trois principes :
– L’identification ;
– La supervision ;
– L’action.
Le Directeur du Centre National du Traitement des Informations Financières (CENTIF), Kolié Mara, a, quant à lui, exhorté les participants, à mettre de côté leurs différends, car pour lui, la concurrence ne peut pas exister dans la lutte contre ce phénomène de blanchiment des capitaux criminels et le financement du terrorisme.
Pour terminer, le Ministre de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle, de l’Emploi et du Travail, Damantang Albert Camara a affirmé que le gouvernement est en train de tout mettre en œuvre, pour se conformer aux standards internationaux de lutte contre ce phénomène, ce programme de sensibilisation en est une illustration dira t-il.
Avant de déclarer la cérémonie ouverte, le ministre a sollicité une grande implication du secteur privé dans cet atelier pour apporter leur contribution à ce vaste programme de sensibilisation qui n’est qu’à sa phase initiale.
La Cellule de Communication du Gouvernement