«Il faut qu’on se mobilise pour que la prochaine manifestation soit un succès, qu’on ait la plus grande manifestation jamais organisée en Guinée… L’opposition va se retrouver mardi, peut être qu’à partir de là, nous allons fixer la date” Tels sont des propos de Cellou Dalein Diallo à l’occasion de l’assemblée générale ordinaire de son parti ce samedi 1er juillet 2017.
Aux Journalistes qu’il va citer dans son discours, le leader de l’UFDG reproche de ne pas exiger souvent de ceux qui soutiennent que l’accord politique du 12 octobre est en train d’être appliqué, de fournir la preuve de l’application du contenu dudit accord. “Chaque action était prévue à une date donnée… Jusqu’à présent, le code électoral amendé n’a pas été promulgué”, ajoute-t-il en guise d’exemple.
Parlant de la Cour constitutionnelle dont-il se réjouit globalement de l’arrêt cautionnant la désignation des chefs de quartier au prorata des résultats des communales tel que voulu par le RPG et son parti, Cellou n’a pas manqué de dénoncer cette institution pour avoir pris trop de temps selon lui avant de rendre ledit arrêt sur le code électoral amendé. Il demandera alors à ce que les Institutions fonctionnent dans ce pays conformément à la Constitution.
“On ne peut pas laisser à la CENI de décider d’organiser ou de ne pas organiser les élections alors qu’elle a l’obligation de le faire… Il faut que nous puissions tous, journalistes, acteurs politiques et société civile, défendre le respect du droit…Chacun fait ce qu’il veut et le Président en est le premier responsable”, a déploré Cellou Dalein Diallo.
Parlant de la gouvernance économique de notre pays, l’ancien Premier ministre s’est mis dans la peau d’un professeur dans une faculté d’Economie. Égrenant des chiffres et rappelant les marchés de gré-à-gré accordés notamment à Aggreko et à ASPERBRAS dans le domaine de l’énergie, l’opposant a conclu par jurer que dans la sous-région, il n’y pas un seul pays où on détourne les deniers publics comme en Guinée sous Alpha Condé.
Thierno Amadou M’Bonet Camara