Après plusieurs semaines passées entre l’Allemagne, la Suisse et la France, le président de l’UFR, Haut représentant du chef de l’Etat, est revenu ce dimanche, 16 juillet. A l’aéroport international Conakry-Gbessia, où il a été accueilli par des cadres de son parti, Sidya Touré s’est prononcé sur quelques sujets d’actualité dont le meeting de l’opposition ce matin à Kaloum autour duquel il dit ne pas avoir beaucoup d’éléments, et la création du Front pour l’Alternance Démocratique (FAD), qui diversifie davantage les tendances sur l’échiquier politique guinéen. Sidya Touré a aussi répondu à une question relative aux spéculations qu’il y a autour de son état de santé.
Spéculations l’état de santé de Sidya Touré
«Ce n’est pas nouveau ça ! Voilà moi, comme on dit en Côte d’ivoire (rire). Je n’ai pas de problème de santé, je ne crois pas que j’ai l’apparence de quelqu’un qui a un problème de santé. Mais c’est tout à fait normal aussi, s’il n’y a pas de débat politique, on s’accroche à des choses comme ça, ça n’a pas beaucoup de sens.»
Sa réaction sur le meeting de l’opposition républicaine à Kaloum
« J’étais dans l’avion, je ne suis pas donc au courant de ce qui s’est passé. Ceux qui ont décidé de faire un meeting c’est à eux d’apprécier s’il était opportun de l’organiser. Mais apparemment, au niveau de notre fief de Kaloum, beaucoup de nos militants n’étaient pas chauds.»
La création du Front pour l’Alternance Démocratique, ce que Sidya Touré en pense
«J’ai toujours dit que l’opposition était plurielle. Quand vous prenez aujourd’hui la France, vous avez des opposants de droite et des opposants de gauche, qui n’ont absolument pas la même philosophie politique et économique pour la gestion du pays. Qui va-t-on designer là-bas pour être le chef de file de quoi ? Donc en réalité l’opposition est et reste plurielle. Le fait de croire qu’un seul parti peut représenter toutes ces tendances de l’opposition guinéenne, à mon sens, ne correspond pas à la réalité. Cela n’est pas le fait de vouloir dire quelque chose pour ou contre quelqu’un, nous sommes une opposition plurielle avec chacun sa perception des choses.»
Thierno Amadou M’Bonet Camara