La mort à tout instant, une porte par laquelle toute âme passera ; le Doyen Yéro Condé (Paix à son âme et nos condoléances à sa famille), a rejoint sa dernière demeure, certes ses paires commissaires laisseront derrière eux à partir d’aujourd’hui le deuil pour s’occuper de la crise au sein de l’Institution et ainsi que de leur devenir face au nouveau code en attente d’être promulgué par le PRG.
De quelle crise s’agit-il et quels sont les soucis éventuels de nos compatriotes ? Juste quelques éléments de réflexions en attendant que nos collaborateurs ne finissent de regrouper les éléments d’information:
- Il vous en souviendra, que nous avons adressé une lettre ouverte le 24 octobre 2015, juste après l’élection présidentielle sur la conduite de nos compatriotes au sein de notre CENI. Merci de relire sur le lien (http://actuconakry.com/2015/10/24/lettre-ouverte-de-abdoul-sacko-au-peuple-de-guinee-au-lendemain-de-la-presidentielle/) ou ( )
A présent le nouveau code a essayé de régler partiellement les problèmes en créant d’autres soucis qui sont divers.
- Parlons des soucis qui pourraient être ceux de nos compatriotes commissaires, D’abord sans démagogie, toute volonté de créer de la transparence au sein de nos institutions est salutaire, pourvu qu’elle soit conforme et respectueuse des principes et des valeurs. Nous y veillerons !
Maintenant où seraient les soucis ?
- Si le nouveau code électoral est promulgué comme soumis au PRG par la Cour constitutionnelle, nos commissaires n’auront à gérer que les élections locales prochaines; alors qu’ils n’étaient pas en termes d’épargnes préparés à de telles éventualités. Comment trouver la solution, pendant que notre pays n’accompagne pas généralement le départ à la retraite ou après des services rendus à la nation?
- Certains commissaires pensent que ceux qui occupent les têtes des départements ne doivent pas que changer de département, mais laisser les autres aussi passer de la position d’adjoint à la position de premier responsable. C’est le cas des autres membres de la société civile au sein de la CNI qui veulent aussi tenter leur chance à être président pour le dernier gâteau. N’est-ce pas de bonne guerre ? en tout cas ; ce n’est pas sûr que ce soit une question de transparence. Si non pourquoi c’est seulement maintenant ?
- Il parait aussi que d’autres commissaires ont des Cabinets où on utiliserait le personnel de la CENI. Je pense que la Société civile et les médias doivent vérifier ces aspects, fiches de temps (heures d’arrivée et heures de départ) et présence effective des commissaires au boulot depuis l’élection présidentielle de 2015. Si tel est le cas des responsabilités doivent être situées et des mesures en conséquences doivent êtres entreprises.
- Selon nos enquêtes, l’espoir des commissaires serait qu’un nouveau président pourra intercéder auprès du PRG pour débloquer des fonds pouvant servir au fonctionnement de leur institution, est-ce un rêve ou la poudre aux yeux ? ou juste pour un des agendas cachés. Nous y veillerons aux grains.
- Un manque de respect au serment est constaté au sein de la CENI sans que les commissaires que les commissaires en quête de la transparence et de l’éthique ne prononcent un mot. C’est le cas du commissaire juriste de formation, qui sous serment et en action dans les opérations électorales se déclare candidat aux élections présidentielles de 2020. Nous sommes à l’Ecoute de la CENI qui doit tirer les Conséquences juridiques et politiques. A défaut la voix du citoyen se fera entendre.
- Selon nos informations, la crise actuelle aurait pour source une préoccupation des commissaires à augmenter leur salaire afin de préparer leur départ. Si tel est le cas, je dirai qu’aucune augmentation de salaire ne serait acceptée par le citoyen dans une situation de conjoncture et de pauvreté galopante que traverse le pays et cela quel que soit le leadership au niveau de la CENI. Désormais nous exigeons que les émoluments soient publiés.
Enfin, nous saluons tout esprit de transparence qui s’inscrit dans la limite des principes et des valeurs ; et invitons les organisations de la société civile et les médias à suivre de près cette crise à la CENI sur tout que nous nous battons contre les forces obscures pour la tenue des élections locales en 2017 et la tenue régulière des élections en Guinée. Nous souhaitons avoir au sein de nos institutions des hommes et des femmes ; qui ne servent pas pour leur intérêt personnel, ni pour leur image, mais des cadres qui servent de façon responsable et patriotique la nation pour le bienêtre des populations.
Vigilance citoyenne chers compatriotes.
Abdoul Sacko !
Activiste de la société civile
Consultants sur des questions de conflits et de Jeunesse
Formateur Certifiant en LEAD