La crise qui vient de secouer notre institution électorale n’est pas surprenante, elle est la suite logique d’un malaise généralisé engendré par la mauvaise gouvernance de Mr BAKARY FOFANA.
Les commissaires de la CENI méritent d’être salués et félicités pour leur patience, et leur capacité à contenir un malaise, car ce qui est arrivé maintenant devrait l’être depuis 2014 à Kindia. Malgré les multiples services que Mr BAKARY m’a rendus je n’ai pu supporter et accepter sa gouvernance, j’ai alors préféré démissionner de mon poste de vice-président malgré l’estime et le respect que mes collègues avaient pour moi.
Cette CENI pour laquelle nous avons consenti tant de sacrifices ne méritait pas le triste sort dans lequel BAKARY FOFANA l’avait plongé.
Une CENI, en plus de son expertise technique, repose fondamentalement sur la confiance qui la lie aux partis politiques, aux partenaires techniques et financiers, à la société civile, aux médias, à l’administration publique, à ses démembrements et à son personnel d’appui technique.
Une CENI c’est surtout la cohésion et l’harmonie interne basées sur le respect de la loi, du règlement intérieure et du manuel de procédures administratives et financières. Lorsque tous ces fondements sont bafoués, méprisés et ignorés, comment l’institution pouvait ne pas sombrer dans une crise.
BAKARY FOFANA a montré ses limites dans la gestion de la chose collective et ses paires lui ont retiré leur confiance conformément à l’article 17de la loi sur la CENI.
Malgré le climat d’incompréhension qui a caractérisé nos rapports de collaboration, je reconnais quand même à Monsieur BAKARY FOFANA certaines qualités morales et humaines, c’est pourquoi je lui demande franchement et fraternellement de se soumettre à la loi et de partir honorablement.
Bonne chance à Maître KEBE nouveau Président de la CENI.
MERCI.
Ibrahima Kalil Kéita, Préfet de Siguiri
Ancien Vice-président de la CENI
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