Le président élu par ses pairs frondeurs de la CENI, impatiente d’être opérationnel dans ses nouvelles fonctions.
Après plusieurs tentatives de prise de fonctions en douceur, qui ont échoué, Salifou Kébé scrute l’option du coup de force.
Ce jeudi, il a tenté de déloger de force, le déchu à ce poste de prestige, Bakary Fofana, avec l’aide d’un huissier en voulant défoncer le bureau qui reste toujours occupé par celui-ci.
L’acte se butera à l’opposition des gendarmes qui estiment à cet effet, que cet acte est en contradiction avec les bonnes normes.
Un haut responsable joint par notre rédaction se défend. Lisez !!!
« Depuis 2010, c’est la gendarmerie qui s’occupe de la sécurisation de la CENI, de ses démembrements, de ses hauts responsables y compris le Président de l’institution… Bakary a fait recours auprès de la cour constitutionnelle qui siège sur la forme et non sur le fond qui est régi par leur règlement intérieur. A partir du moment où cette institution a accusé réception du recours, tout doit s’arrêter, sinon que le Président soit officiellement installé par le ministère de l’administration et confirmer par un décret du Président. Quand tout cela sera fait, on obéira. Personne n’a dit que Kébé n’est pas le nouveau Président, mais que la procédure soit respectée. Sinon si chacun peut se lever pour se déclarer président, donc on n’est pas dans une république… »
Alors Kébé doit donc s’armer de patience et épuiser toutes les procédures jusqu’à sa prise de fonctions.
ML Cissé