Qui a dit que tous les bacheliers de cette année, seront orientés dans les universités publiques ?
Ce n’est en tout cas pas le ministre Ibrahima Kalil Konaté, comme cela a été annoncé par un média de la place.
Joint par notre rédaction, le concerné, qui surfe sur les succès d’une bonne organisation de la cuvée 2017 du Bac, ne veut point laisser de place aux doutes : « il n’y a pas matière à débat sur cette question. Une fois que des candidats au Bac, ont été déclarés admis, ils ne relèvent plus de moi. Alors, en quoi moi je peux décider de la façon dont ils seront orientés. Cela ne relève pas de moi. Sur la question, je n’ai pas d’avis à donner… », a entamé, le ministre de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation.
Poursuivant, K au carré, s’étonne : « Je ne sais pas quel média, a donné cette fausse information ? Où est-ce qu’ils l’ont appris ? », avant de déclarer : « les gens ont voulu m’opposer à mon homologue de l’enseignement supérieur. Heureusement, lui et moi, on s’est compris ».
Précédemment, dans une dépêche publiée dans nos colonnes, suite à cette information parue dans la presse, M. Binko Mady Touré, secrétaire général du ministère de l’enseignement supérieur, marquait son étonnement, déclarant qu’il en était à sa première information.
Il poursuivra en indiquant qu’à leur niveau, cette question n’avait pas encore été discutée en conseil de cabinet, à plus forte raison, faire l’objet de décision.
En définitive, pas l’ombre d’une ambigüité, jusqu’à preuve du contraire, officiellement, aucune décision faisant état de l’orientation des quelques 23 mille admis au Bac 2017, toutes options confondues, n’a encore été prise.
Et il ne revient point au ministre K au Carré, de prendre une telle décision, si elle devait être prise.
Une telle décision, relève exclusivement du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, voire, au-delà, du gouvernement, et en arrière-plan, de la présidence de la république.
Demba