Une vingtaine de membres du Réseau des Journalistes pour les Activités de l’OMVS (Rejao-Guinée), sont en formation à Conakry. L’atelier, ouvert ce mardi, devrait permettre à ces confrères de mieux cerner les enjeux liés aux activités de l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS).
«Comme vous le savez, la sous-région ouest-africaine a une pluviométrie abondante, et compte de nombreux fleuves. Malgré cela, les ressources en eau sont limitées. L’utilisation non durable des ressources en eau, la dégradation de l’écosystème, la pollution par les eaux usées résidentielles et industrielles non traitées, et les eaux de ruissellement des terres agricoles sont entre autres facteurs qui affaiblissent les activités de l’OMVS dans les pays membres», a mentionné le président du réseau, Lansana Camara.
Or, poursuit-il, il est de notre devoir de les préserver à tout prix. C’est pourquoi, indique Lansana Camara, l’OMVS a appuyé la mise en place des réseaux de journalistes dans ses pays membres que sont le Sénégal, la Mauritanie, le Mali et la Guinée.
«Cet atelier permettra aux participants, d’être outillés pour la diffusion d’une information de qualité, pertinente et utile sur l’OMVS, de partager les connaissances sur l’OMVS, ses sociétés, projets et le PGIRE II, ils ( les participants ndlr) seront aussi formés sur la problématique de la gestion des ressources en eau et sur la protection de l’environnement du Bassin du fleuve Sénégal»,a-t-il ajouté.
«Nous espérons que cela suscitera en nous l’intérêt de produire des articles sur la protection des sources des fleuves, particulièrement le Bassin du fleuve Sénégal», a martelé Lansana Camara, président du REJAO-Guinée.
Il faut noter que la tenue de ce séminaire répond à un souhait émis par les autorités du Haut-Commissariat de l’OMVS, qui entend faire connaitre cette Organisation dans son espace géographique et auprès des populations qui sont les vraies bénéficiaires de ses activités.
Alhassane Djigué