Aboubacar Camara rentre fatigué chez lui, après une nuit passée à la gendarmerie de Yimbaya et une journée entre le PM3 de Matam et le Tribunal de Première Instance (TPI) de Mafanco. L’Administrateur général du groupe de presse Gangan, arrêté lundi et gardé jusqu’au lendemain à la gendarmerie de Yimbaya, a été transféré ce mardi à l’escadron mobile numéro 3 de Matam.
C’est au TPI de Mafanco, où il a été présenté au procureur, que le journaliste a été mis en liberté aux environs de 18h30.
L’intervention personnelle du président de l’Institution Nationale des Droits Humains, et la pression des confrères journalistes, dont certains ont même été brutalisés par les gendarmes, auront permis d’obtenir la mise en liberté du journaliste.
Dans une déclaration conjointe rendue publique un peu avant sa libération, les principales associations professionnelles de presse ont condamné cette situation, et exigé la libération du journaliste arrêté, entendu et détenu suivant une procédure qui viole le contenu de la loi sur la liberté de la presse.
Le groupe Gangan est accusé d’être responsable des rumeurs sur l’état de santé du Président.
M’Bonet