C’est l’une des grandes conclusions des travaux tenus à Labé mercredi et jeudi. C’est à dire des cadres de concertation, de proposition et d’action, pilotés par AGIL International et financés par le PASOC.
Les échanges ont permis de comprendre qu’il y a plusieurs entités dans les régions de Labé et de Mamou mais qui se marchent sur les pieds. A la longue, les bonnes pratiques vont être améliorées en imitant celles des régions de la basse côte et de la Guinée forestière. Ensuite, leurs capacités opérationnelles vont être renforcées et si elles le désirent, elles pourront s’unir pour former une plateforme commune dans chacune des régions.
Bien sûr que cela dépendra de chacune des plateformes. C’est à elles de sentir la nécessité de former un bloc. Le faire, ce sera de faire l’économie des efforts et de l’énergie afin de compétir à l’accès aux financements alloués aux deux régions par les partenaires au développement.
L’idée donc de la création d’une synergie a été lancée. Les acteurs de Labé et de Mamou vont la mûrir et engager, pourquoi pas, une action dans ce sens. Force est de reconnaître que la dispersion de la société civile engendre l’insuffisance de résultats. De façon plus explicite, la rencontre de Labé a permis le réveil des consciences. Dans leur mot, les participants ont avoué qu’il y a des choses qu’ils ignoraient.
Il se sont engagés à les améliorer progressivement. Ils ont cité en exemple le coffret communautaire qui permet aux acteurs de se connaître, de partager les cordonnées, et de connaitre les domaines et zones d’interventions. Les autorités par la voix du gouverneur de Labé ont promis d’apporter le soutien nécessaire aux ONG et plateformes Multisectorielles de gouvernance locale pour leur épanouissement. Dans son discours de clôture, le Gouverneur Sadou Keita, a encouragé les organisations de la société civile de sa région, à s’impliquer dans la gouvernance locale.
Il a fait remarquer que cela est une obligation parce qu’elles sont là où il n’y a pas les autorités. Ce sont elles qui vivent avec ceux qui crient, ceux qui souffrent et ceux qui se plaignent. Sadou Keita, ajoute que sans cette collaboration, il serait très difficile que les autorités savent ce dont souffrent les communautés.
Il les a invités à maintenir une concertation permanente et leur a signifié sa disponibilité à les accompagner dans les actions qui concourent au développement de Labé. A la cérémonie de clôture, le gouverneur de Labé était entouré de son Directeur de cabinet, du secrétaire général chargé des collectivités de Labé, du Régisseur du PASOC et du Directeur exécutif de AGIL, l’initiatrice de atelier.
L’étape suivante sera une concertation inter-régionale des OSC pour améliorer les acquis de l’atelier de Labé.
De Labé, Ousmane Tounkara