Depuis une douzaine de jours, l’école guinéenne traverse une crise liée à la grève d’une partie du syndicat des enseignants.
La Fédération Guinéenne des Parents d’Elèves, Etudiants et Amis de l’Ecole (FEGUIPAE), a haussé le ton ce jeudi à travers une déclaration lue devant des journalistes.
«C’est avec amertume et désolation que nous avons constaté que cette grève se prolonge jusqu’à causer des pertes en vies humaines et des dégâts matériels importants. Nous regrettons surtout le viol perpétré sur une mineure de 10 ans et que l’auteur soit un enseignant qui a mandat de former cette élève et de la protéger. Un acte que nous condamnons avec la dernière énergie et demandons que l’auteur soit sanctionné à la hauteur de sa forfaiture. Nous demandons aussi qu’une enquête soit ouverte pour situer les responsabilités sur les cas de mort», a déclaré Mme Adama Sow, présidente de la FEGUIPAE.
La FEGUIPAE, poursuit la présidente, pour un esprit d’apaisement, invite les syndicalistes à conjuguer un même verbe pour que l’Etat trouve un interlocuteur pour une sortie de crise. Au gouvernement, elle recommande d’être ouvert au dialogue dans l’intérêt supérieur de la nation.
« Nous invitons également les parents d’élèves à continuer la sensibilisation de leurs enfants au calme et à la retenue, en les gardant à la maison jusqu’à la fin de la crise», a conclu la présidente de la FEGUIPAE, Madame Adama Sow.
A noter que le leader des syndicalistes à l’origine de cette grève, est activement recherché par les autorités qui qualifient ladite grève de sauvage et illégale.
Alhassane Djigué