Les voix se multiplient pour dénoncer la décision jugée illégale du Chef de l’Etat de faire fermer toute radio qui fait passer des messages du syndicaliste Aboubacar Soumah.
Ce mardi 28 novembre, le président de l’Association Guinéenne des Editeurs de la Presse Indépendante (AGEPI), a fait une déclaration sur la situation que traverse les médias privés en Guinée. Situation marquée par la fermeture de la radio BTA Fm par le gouverneur de la région administrative de Labé.
Selon Iboun Conté, ceci est contraire à la déclaration universelle des Droits de l’Homme, et les autres conventions et pactes internationaux relatifs aux Droits de l’Homme, notamment la charte africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, et le Traité révisé de la CEDEAO et ses protocoles sur la démocratie.
«Le législateur guinéen a envisagé les conditions d’ouverture et de fermeture des radios et télévisions, de-même que les sources inaccessibles pour les journalistes, c’est-à-dire la sécurité intérieur et extérieure de l’État, l’honneur et la dignité des personnes, le secret et l’instruction judiciaire…»,a-t-il martelé.
En dépit de cet environnement de plus en plus hostile à la pratique sereine du métier de journaliste en Guinée, poursuit Iboun Conté, il appartient à chacun de faire valoir ces dispositions constitutionnelles et réglementaires en vigueur en République de Guinée en vue de contribuer de manière efficace et efficiente au meilleur encrage de la démocratie et de l’État de droit.
Alhassane Djigué