Depuis l’arrêt du projet de transport de bauxite échantillon de Guinea Alumina Corporation (GAC) le 28 octobre 2017, le sort des travailleurs de BECOP est mis en jeux.
La société BECOP, basée à Sangaredi, gérait dans le cadre de ce transport les membre du personnel Flagman (éclaireurs) qui ont été recrutés au départ par les agents de GAC en accord avec les chefs de quartier de toutes les communes traversées par les camions de bauxite.
Les 40 agents au compte de BECOP avaient pour mission de participer à la signalisation des camions de bauxite de GAC en vue d’une sécurité dans le transport très controversé de bauxite depuis la mine de Tinguilinta jusqu’au port de Kamsar.
Les travailleurs de BECOP sont-ils licenciés ? Officiellement, aucune notification ne fait état de cette éventualité. Seulement, après plusieurs interpellations d’un de nos reporters, les responsables de GAC et ceux de BECOP semblent négliger cette situation qui alimente tous les débats dans la ville de Boké. Pourtant, la Directrice Générale de GAC, Mme Diallo Aissata Béavogui, explique que des discussions sont en cours afin de régler ce problème.
Interrogé, l’un des responsables de BECOP, Elhadj Bah, très allergique à la presse sur cette question, refuse de donner l’information sur le mode de séparation avec les futurs anciens travailleurs. «Mon PDG est mieux placé pour vous aider, il est en Europe”, argumente-t-il.
L’une des parties signataires du contrat desdits travailleurs est bien l’AGUIPE, à la lecture du contrat dont nous avons exhibé copie à M. Paul Kourouma, l’un des responsables de l’AGUIPE à Boké, le contrat ainsi présenté est piégé par GAC car la filiale de EGA n’a pas signé comme prévu.
Plus loin, ce responsable de l’AGUIPE explique : «le cachet utilisé n’est pas le nôtre jusqu’à preuve du contraire”.
Le contrôleur de travail préfectoral, censé éclairer cette situation, est tout simplement injoignable. Selon l’administration préfectorale, il a été remplacé par sa direction parce qu’il avait de sérieux problèmes. A préciser qu’il est accusé d’arnaque et de falsification du cachet de l’AGUIPE.
Nos enquêtes se poursuivent
Abdoulaye KEITA