La ministre en charge des Travaux Publics, entourée de représentants de l’Union européenne (UE) et de la Banque Africaine de Développement (Bad), a procédé vendredi, à l’ouverture d’un atelier de lancement du projet de construction de la route Coyah-Farmoreya-frontière de la Sierra Leone, longue de 75 Km.
C’était dans un réceptif hôtelier de Conakry, en présence des deux préfets de Coyah et de Forécariah, de plusieurs cadres dudit ministère, et de représentants d’entreprises.
Le coût des travaux est estimé à 78,08 millions d’euros, équivalent à 778,46 milliards de francs guinéens. Ce financement, composé de dons et de prêts, provient essentiellement du groupe de la BAD (48,02 millions d’euros), et de l’UE (29,6 millions d’euros). Le présent projet, selon la ministre Oumou Camara, sera mis en œuvre sur une période de quatre (4) ans.
«Le présent projet consiste à reconstruire 75 km de la route en procédant à son élargissement pour la porter aux normes standards de la CEDEAO (7m de chaussée et deux accotements de 1,5m chacun avec une structure revêtue en béton bitumineux ainsi que les ouvrages d’art sur cette route); rendre opérationnels les postes de contrôle juxtaposés à Pamelap en appuyant l’interconnexion des systèmes informatiques douaniers des deux pays ainsi que la mise en œuvre du contrôle conjoint des marchandises à l’import et à l’export ; apporter un appui au secteur des transports par l’amélioration de la sécurité routière, du contrôle de la charge à l’essieu, ainsi que la réalisation des études préparatoires des projets et renforcer les capacités de l’Organe d’Exécution et de l’administration douanière en Guinée», a détaillé Mme Oumou Camara.
Le projet, ont insisté les deux représentants de l’Union européenne et de la BAD, vise entre autres à réduire la pauvreté et à l’autonomisation des femmes dans 12 communes des préfectures de Coyah et de Forécariah.
Pour celui qui connaît le calvaire enduré par la population de Coyah, dit Barbosa Soumah, préfet de cette localité, la construction de ce tronçon qui a causé assez de drames, ne peut que susciter espoir et de réconfort moral.
Thierno Amadou M’Bonet Camara