A l’instar des autres préfectures du pays, la préfecture de Fria continue d’observer le mois consacré à la lutte contre le Sida avec pour mot d’ordre « Droit à la santé », thème retenu cette année par l’ONU-Sida.
Le lancement des activités de sensibilisation devant se dérouler le long du mois, a eu lieu en début de semaine, en présence des autorités administratives locales, des responsables des différentes structures sanitaires et des ONG alliées dans l’enceinte de la préfecture.
Dans la matinée de ce jeudi 07 décembre, s’est tenue au centre d’écoute de conseil et d’orientation des jeunes (CECOJE) dans la continuité des actions de conscientisation et de moralisation des populations face à la menace que représente le VIH Sida, la formation des pairs éducateurs sur la maladie et le changement de comportement.
A Fria, selon la coordinatrice préfectorale du Réseau Sidaction (RESIDAF), Dr Ramata Doukouré : « Du 01 janvier au 31 octobre 2017, il y a eu 182 nouveaux cas positifs pour 8 décès confirmés dans le cadre du dépistage volontaire et du diagnostic. Dans le cadre de la prévention de la transmission mère-enfant, 2794 femmes enceintes ont été testées et 44 se sont révélées positives soit plus de 24% ; 63 enfants sont nés de mères séropositives, 538 patients sont admis dans deux (2) centres de prise en charge avec 303 qui sont déjà sous ARV (antirétroviraux). Parmi ceux-ci, il y a 9 enfants », a-t-elle précisé.
En Guinée, les constats sont peu reluisants dans les zones minières. A Boké, Kamsar, à Sangaredi ou encore Siguiri, les tableaux statistiques inquiètent malgré les efforts du gouvernement et de plusieurs partenaires techniques.
Abdoulay GV