Ce vendredi, comme annoncé dans une de nos précédentes publications, une réunion des syndicalistes à l’origine de la grève en cours dans le secteur de l’éducation, a été empêchée par les forces de l’ordre.
Ce qui a provoqué l’ire du syndicaliste Aboubacar Soumah et ses collègues. Joint au téléphone par la rédaction de mosaiqueguinee.com, Aboubacar Soumah s’est dit déçu de l’attitude du président de la République vis-à-vis de son groupe et des revendications dont ils sont porteurs. Ils décident de maintenir leur mot d’ordre de grève.
Ce qui a provoqué l’ire du syndicaliste Aboubacar Soumah et ses collègues. Joint au téléphone par la rédaction de mosaiqueguinee.com, Aboubacar Soumah s’est dit déçu de l’attitude du président de la République vis-à-vis de son groupe et des revendications dont ils sont porteurs. Ils décident de maintenir leur mot d’ordre de grève.
lisez !
« Comme ils ont empêché la tenue de l’assemblée, nous avons décidé que la grève continue, puisque ce sont les leaders religieux qui nous avaient fait une proposition selon laquelle, on devrait suspendre la grève pour deux mois et qu’ils allaient s’investir à rencontrer les autorités pour ouvrir un couloir de négociation pour faire en sorte que les revendications aboutissent.
Nous leur avons dit qu’il ne nous revenait pas, nous responsables nationaux, de prendre des décisions, qu’il fallait convier une assemblée générale, faire le compte-rendu à cette assemblée générale qui devait examiner le message, l’analyser puis prendre une décision. C’est cette décision qu’on devrait appliquer. Donc, qu’ils annulent cette assemblée, cela veut dire qu’ils ne sont pas prêts à aller à l’apaisement.
Donc nous, en tant que syndicalistes, nous ne ferons que reconduire notre mot d’ordre de grève. On est déçu de constater que jusqu’à présent la première autorité de l’État ne puisse pas nous appeler, sachant très bien que l’éducation est un secteur très névralgique, très sensible. Il n’a pas daigné comprendre la souffrance des enseignants, le cri de cœur de ces pauvres enseignants en nous faisant appel pour prendre en compte nos aspirations, nos revendications et il se permet d’écouter ces centrales qui sont vides, ces centrales qui lui donnent de mauvaises informations.
Il devait nous écouter parce qu’aujourd’hui tous les enseignants sont avec nous. Notre mouvement est légitime, et la légitimité prime sur le droit. Donc il faudrait qu’il comprenne qu’il est nécessaire et indispensable de nous appeler, de trouver ensemble la solution et de corriger l’état dans lequel nous vivons »
Nous leur avons dit qu’il ne nous revenait pas, nous responsables nationaux, de prendre des décisions, qu’il fallait convier une assemblée générale, faire le compte-rendu à cette assemblée générale qui devait examiner le message, l’analyser puis prendre une décision. C’est cette décision qu’on devrait appliquer. Donc, qu’ils annulent cette assemblée, cela veut dire qu’ils ne sont pas prêts à aller à l’apaisement.
Donc nous, en tant que syndicalistes, nous ne ferons que reconduire notre mot d’ordre de grève. On est déçu de constater que jusqu’à présent la première autorité de l’État ne puisse pas nous appeler, sachant très bien que l’éducation est un secteur très névralgique, très sensible. Il n’a pas daigné comprendre la souffrance des enseignants, le cri de cœur de ces pauvres enseignants en nous faisant appel pour prendre en compte nos aspirations, nos revendications et il se permet d’écouter ces centrales qui sont vides, ces centrales qui lui donnent de mauvaises informations.
Il devait nous écouter parce qu’aujourd’hui tous les enseignants sont avec nous. Notre mouvement est légitime, et la légitimité prime sur le droit. Donc il faudrait qu’il comprenne qu’il est nécessaire et indispensable de nous appeler, de trouver ensemble la solution et de corriger l’état dans lequel nous vivons »
C’est donc une nouvelle semaine d’incertitude qui s’annonce pour le secteur éducatif guinéen.
Alhassane fofana