Un article publié chez nous la semaine dernière, portant sur le fonctionnement interne et les caractéristiques d’éligibilité d’un collectif de cadres appelé les 518, a poussé certains du groupe à réagir.
«Je voudrais dire que je suis réellement sidéré, je suis très déçu de voir que les élections que nous voudrions organiser pour restructurer les 518 seraient parties sur la base ethnique. Je m’inscris en faux par rapport à de telles déclarations. Pourquoi je m’y inscris en faux ? Depuis que cette promotion est recrutée, on n’a jamais organisé d’élections. Le bureau qui était là, était juste une commission représentative de tous le groupe. Cette commission a fini par s’ériger en bureau. Depuis 6 ans, ce bureau existe. C’est ce qu’on a voulu bannir et trouver un nouvel élan pour les 518. Mais dire que c’est sur la base ethnique, franchement je ne vois pas les choses sous cet angle», a expliqué Mohamed Sylla.
Se justifiant par rapport au fait que depuis près de 6 ans, aucune élection n’a été organisée par le président de la commission d’organisation des futures élections au sein du 518, Mohamed Sylla a voulu démontrer la bonne foi de sa cellule, mais qui malheureusement n’est pas reconnue de tous.
«S’il y a des candidats qui s’estiment perdants et qui utilisent les sites pour exprimer leurs défaites, tant pis pour eux», insinue Balla Oularé, chargé de communication de la structure.
Nous y reviendrons.
Guy Audrey Monnoin