Les résultats de nos équipes nationales de Football, les uns plus catastrophiques que les autres, nécessite une réforme totale si nous voulons aller de l’avant. C’est sans doute, ce à quoi devrait s’employer dans les prochains jours, semaines et mois à venir, le président de la Féguifoot, Antonio Souaré.
Jamais, prestation d’une équipe nationale de Guinée n’aura été aussi minable que notre participation au CHAN 2018 ! Sélection contestable sur le choix des joueurs, mauvais choix dans l’option tactique, manque de cohésion et indiscipline caractérisée des footballeurs… C’est ce cocktail d’improvisation et de manque de préparation insuffisante qui ont fait la défaite du Syli local dès ses deux premières sorties.
Sur le plan du jeu, le manque d’opiniâtreté et de réflexe précis ont créé la déroute. Sur l’ensemble de la prestation guinéenne, l’on n’a jamais remarqué les combinaisons habituelles qui ont été les points forts de notre football.
Alors, que faut-il faire pour soigner le mal? Sans langue de bois, la réforme s’impose. Il est alors grand temps pour nos dirigeants de soigner le mal à la racine sans forfanterie et sans complaisance. Toute autre alternative, sera veine et sans effet.
Il faut rectifier le tir, tout en mettant l’accent sur l’essentiel : Le développement des infrastructures sportives à tous les niveaux. Ce qui signifie le retour définitif du football à l’école. Ce qui engage l’Etat à soutenir la création et l’essor des centres de formation en football, mais aussi le retour dans les écoles classiques l’éducation au sport et le civisme sportif. Et comme cela préconise la mise en place de cadres de qualification de nos techniciens, voilà la grande vision pour l’avenir ! Avec, bien évidemment, une volonté politique des décideurs, seuls voies pouvant nous tirer de cet imbroglio et nous remettre sur orbite afin de reprendre et améliorer la place que nous n’aurions jamais dû perdre eu égard à nos talents et nos compétences.
Ibrahima Diallo
Depuis Casablanca