Après les empêchements, les dispersions et les arrestations des membres du SLECG, par les forces de l’ordre. Cette organisation syndicale semble mordicus décidée à aller jusqu’au bout dans la tenue du congrès.
Joint juste après les arrestations de certains de leurs membres, le responsable de la cellule de communication du SLECG a à nouveau rassuré la base de l’organisation de ce congrès.
« J’informe *tout le monde que le congrès se tiendra et il va se tenir. Je suis en communication avec le général Aboubacar Soumah et je viens de l’appeler, il me dit d’informer les collègues de patienter. Et à l’heure où nous vous parlons, le Président de la République est en entretien avec le ministre Tibou Camara qui nous a reçus hier, on a fait des entretiens avec lui hier, donc on attend l’appel du Général et je demande à tous les collègues de patienter, d’attendre jusqu’au soir’ », dit Mohamed Ouamouno.
S’agissant de l’arrestation de leurs camarades syndicalistes dans l’enceinte de la grande mosquée Fayçal, Mohamed Ouamouno a condamné la nature de leur interpellation et a promis qu’ils seront libérés.
« Oui nos collègues ont été effectivement arrêtés, je le confirme, ils ont été arrêtés dans la cour de la grande mosquée Fayçal et tout le monde était étonné pourquoi ils ont été arrêtés, pour quelle raison, tous les enseignants étaient arrêtés, les forces de l’ordre sont venus, ils les ont brutalisés avant de les embarquer dans les véhicules. Une pratique déshonorante que nous déplorons surtout dans un pays démocratique. Cela ne se doit pas », s’offusque-t-il.
L’on apprend que les syndicalistes considérés comme des inconditionnels d’Aboubacar Soumah se sont dispersés et chacun d’eux est pârti de son côté. Mais cela n’entame en rien leur détermination à tenir ce congrès qui leur est apparemment très cher pour légaliser leur leader, Aboubacar Soumah.
Mohamed Ouamouno poursuit d’ailleurs que ce congrès en dépit de tout se tiendra et seul insiste-t-il le bon Allah pourra le leur empêcher.
Reste à savoir si Tibou Kamara qui est en train de se battre afin de tempérer la situation en vue de l’ouverture d’un dialogue pourra réussir où les religieux ont échoué.
Affaire à suivre !
Alhassane Fofana, sur les pas du SLECG, version Aboubacar Soumah.