Il y a deux jours, la CENI évoquait avoir amené la question de ressemblance de logos entre l’UFDG et le mouvement de Bah Oury au niveau de son prestataire basé en Afrique du Sud pour apporter des changements.
Mais sur la base des discussions avec ce prestataire, il a été dit à la CENI qu’au stade où il se trouvait dans la confection des bulletins, il était impossible d’apporter des réaménagements sur l’architecture des bulletins.
Le député et candidat de l’UFDG de la commune de Matoto, Kalémodou Yansané dit ne pas comprendre qu’une question de délai soit brandie comme argument expliquant l’impossibilité de correction de cette confusion, alors que l’institution électorale a été saisie très tôt.
« La CENI devait savoir que ces logos-là se ressemblent. On a saisi la CENI il y a plus d’un mois maintenant. Comment elle peut dire que c’est une question de délai. Ça, on n’est pas du tout d’accord. C’est une fuite en avant, car elle ne peut pas nous dire qu’elle n’a pas eu de temps. On n’ira pas aux élections avec cette confusion », s’offusque-t-il.
Il ajoute que ce sera à la justice de trancher cette affaire, dès le lundi prochain.
« Le logo est celui de l’UFDG. Les logos ne doivent pas se ressembler ni totalement ni partiellement. Son logo, c’est un baobab sur lequel il y a une colombe et notre logo c’est-à-dire l’UFDG, c’est un baobab derrière lequel il y a le soleil levant. Donc les deux logos se ressemblent partiellement. Ce problème est réglé par la constitution et nous avons été les premiers à utiliser ce logo. Je crois que le lundi la justice va trancher », déclare le député.
Affaire à suivre !
Abdourahmane Diallo