Le ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation affiche de nouvelles ambitions en vue de la qualification du système éducatif guinéen notamment par le biais de mesures plus rigoureuses en matière d’évaluation des apprenants.
En cette année 2018, plusieurs réformes sont à l’étude au sein du département dirigé par Ibrahima Kalil Konaté K au Carré.
Parmi elles, l’instauration d’une seconde session au baccalauréat unique. Selon Seny Sylla, conseillé chargé des questions pédagogiques au sein de ce département, cette idée part d’un constat.
« Nous avons constaté que si nous nous en tenons uniquement à une session au bac, le taux d’échec sera élevé. Puisqu’on a décidé depuis la session 2016 de ne pas prendre en compte les moyennes de cours. Or, à l’examen, il peut arriver que certains candidats soient performants et qu’ils aient une moyenne qui approche le taux de réussite. Si on leur accorde une seconde chance à travers une deuxième session, ils pourraient l’avoir », explique-t-il
En cas de deuxième session, le ministère prévoit de ne retenir qu’un centre par région administrative indique.
« Parce qu’il n’y aura pas un grand nombre d’admissibles. Donc les admissibles d’une région administrative donnée, seront regroupés au chef-lieu de ladite région », ajoute Seny Sylla.
Le ministère de l’éducation nationale prévoit également de biométriser les listes de candidatures en commençant d’abord par le baccalauréat.
« Pour éviter d’abord le faux et l’usage de faux. C’est-à-dire qu’il n’y ait pas de substitution de candidat à la dernière minute ».
Pour ce qui est des coûts que ces projets pourraient engendrer une fois mis en exécution, le conseillé chargé des questions pédagogiques, précise :
« Le document, comme il n’est pas encore adopté, je ne peux pas en exposer les détails. Mais ce qui est sûr, c’est que, tout est mentionné là-dedans », a-t-il précisé.
Pour le moment, toutes ces perspectives sont en phase d’études.
Sékou Ditéya