
A vingt-quatre heures de la tenue du congrès électif au sein du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG), les avis divergent au sein des institutions de la République.
Rencontré dans la soirée de ce Jeudi, 25 janvier 2018, le président de l’Institution Nationale et Indépendante des Droit Humains (INIDH) s’est dit favorable au renouvellement des instances de ce syndicat qui, selon lui est confronté à des crises depuis maintenant deux mois.
« Le syndicat, c’est la base. Il faut permettre que les leaders syndicaux soient légitimes. Et la légitimité est intimement liée à la volonté des enseignants, il est donc important de laisser les enseignants choisir librement les personnes qui doivent parler en leurs noms. De par ce congrès, ils pourront voter pour la personne à qui ils ont confiance », a indiqué Mamady Kaba, président de l’INIDH.
Pour le président de l’INIDH, le renouvellement des instances dirigeantes de cette institution en proie à des crises à répétion participe de la jeune démocratie que nous sommes en train de construire. Et donc, elle mérite d’être soutenue.
« Il n’est plus acceptable de laisser cette crise qui secoue ce syndicat perdurer. C’est une mauvaise image pour notre pays. Nous sommes dans une jeune démocratie. Une démocratie en phase de construction. Pour cela nous avons tous intérêt à participer à la construction de cette jeune démocratie. Et participer à sa construction, c’est de décrire les problèmes tels qu’ils sont dans une objectivité totale. Pas en ce taisant sur les problèmes », a déploré cet activiste des droits de l’homme.
Pour finir, Mamady Kaba a lancé un appel au futur bureau exécutif du SLECG puissent travailler avec les autorités en place afin de trouver les solutions aux problèmes auxquels sont confrontés les enseignants et chercheurs depuis maintenant plusieurs années.
Bouka Barry.