Depuis un certain temps, Aboubacar Soumah, le syndicaliste dit exclu du SLECG (Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée) menace de relancer la grève qu’il avait suspendue en décembre dernier suite à l’intervention des religieux. Le dissident syndicaliste comme l’appelle le gouvernement, dit que la parole donnée n’a pas été respectée.
Dans un communiqué rendu public ce mercredi 24 janvier par le Ministère de l’Education et de l’Alphabétisation, il met en garde tout enseignant qui obéirait au mot d’ordre de grève que Aboubacar Soumah entend donner dès le début du mois de février prochain qu’il qualifie d’illégale.
« Le département informe de n’hésiter à aucun moment de prendre toutes les mesures administratives contre tout enseignant qui se prêtera à suivre le mot d’ordre d’une grève illégale déclenchée par un syndicaliste exclu. Les seuls interlocuteurs valables du département restent les centrales syndicales représentatives que sont l’USTG et le SLECG »
Apparemment, c’est un autre bras de fer qui se dessine entre l’Etat guinéen et Aboubacar Soumah qu’il qualifie de rebelle et de syndicaliste illégal.
Reste à savoir si ces enseignants entendront et intégreront cette sévère mise en garde qui sonne comme une menace.
Alhassane Djigué