Guerre de logo : l’UFDG gagne à Matoto, Bah Oury à Ratoma

Les tribunaux de Dixinn et de Mafanco ont rendu leurs verdicts dans l’affaire de logo qui oppose l’UFDG au Mouvement Renouveau de Bah Oury, à Ratoma et à Matoto.
Au tribunal de première instance de Mafanco ce mardi 30 janvier 2018, le droit a été dit en faveur de la principale formation politique de l’opposition en ce qui concerne la Commune de Matoto. La présidente du tribunal a estimé que les deux logos se ressemblent. A en croire l’avocat de l’UFDG, Maitre Paul Yomba Kourouma, La CENI a été ordonnée d’attribuer un autre logo au Mouvement Renouveau.
«Le droit a été dit dans cette affaire. Le Mouvement Renouveau de Bah Oury a été déclaré être mal fondé en utilisant ce logo. Il a donc été ordonné à la CENI de lui en attribuer un autre à défaut qu’il ne parte à l’élection sans logo. Nous allons signifier des aujourd’hui cette décision à la CENI, qui, elle-même, n’a pas voulu trancher cette affaire, bien qu’étant dans les possibilités de le faire après beaucoup de promesses. Elle a gardé le mutisme. L’affaire est tranchée en premier et dernier ressort. Nul ne peut revenir dessus et la CENI n’a qu’à obtempérer», souligne l’avocat.
Pour la Commune de Ratoma, l’UFDG n’a pas eu gain de cause au tribunal de première instance de Dixinn, selon un autre avocat mandaté par Me Paul Yomba.
S’agissant de cette autre décision, Me Paul Yomba kourouma a déclaré qu’elle n’a pas de sens.  
« Si ça devrait être le cas, nous conclurions à une mauvaise appréciation de la situation, à une méconnaissance des faits, de la cause. Puisque le litige porte sur le fromager. Peu importe les décors distinctifs que l’autre pourrait revêtir. L’origine du conflit c’est l’utilisation du fromager. En disant que le logo de l’UFDG est différent de celui utilisé par Bah Oury, je crois que c’est une décision qui n’a pas de sens, qui est sans fondement», affirme -t-il.
Le délibéré de la justice de paix de Dubréka, qui fait partie des communes où le contentieux a été soulevé, est lui attendu ce mercredi 31 janvier 2018.  
Abdourahmane Diallo