Comme il est de coutume chaque année écoulée, les différents services dressent le bilan de leurs activités et font des projections pour l’année suivante, le ministère de la sécurité et de la protection civile n’a pas dérogé à cette règle. A la faveur d’un point de presse ce vendredi, 19 janvier 2018, la direction générale de la police nationale a fait le bilan de ces activités courant 2017. C’était à son siège à Corinthie, commune de Kaloum.
Le contrôleur général de la police, Boubacar Kassé, a tout d’abord commencé par le bilan de l’OPROGEM (Office De la Protection du Genre et des Mœurs) qui, selon lui a fait quelques avancées en 2017, comparativement à 2016.
« Au cours de l’année 2017, au niveau de l’OPROGEM ( Office de la Protection du Genre et des Mœurs), un des services de la police, nous avons enregistré 238 cas de viols déférés, le nombre de victimes moins de 18 ans, 61 cas, plus de 18 ans, 78 cas , enlèvement d’enfants, nous avons 52 cas dont 40 ont déférés, abandon d’enfants, 167 cas , 147 ont été déférés, séquestration, 22 cas, 15 déférés, excision, 8 cas, coups et blessures, 173 cas , 156 déférés, abandon de famille, 95 cas ,détournement de mineurs 10 cas , 6 cas déférés, maltraitance d’enfants, 58 ,35 déférés , harcèlement, 8 cas, travail des enfants, 11 cas, 10 déférés , enfants en conflit avec la loi, 52 ,30 déférés, enfants disparus, 5 cas , menace, 44 cas , violation de domicile, 21 cas, violence, 83 cas, 35 déférés ……..», a expliqué le porte-parole de la police nationale.
Poursuivant toujours son bilan, le contrôleur général de la police, s’est penché sur les cas d’accidents enregistrés au cours de l’année 2017.
« Accidents de la circulation de l’année 2017, 3731 cas par rapport à 2016 où nous avons eu 4082 cas, personnes tuées, 252, blessés graves, 821 pour 1848 cas en 2016, blessés légers, dégâts matériels importants, 980 pour 1063 en 2016. Si en 2016, nous avons eu 11 78 cas d’accidents de moto, en 2017. Nous avons eu à enregistrer 1932 cas criminels de tout genre », a déclaré Boubacar Kassé
Il faut rappeler que l’année 2018 a d’ailleurs commencé par plusieurs cas de crimes notamment en Haute Guinée.
Aissata Barry