Depuis le début de semaine, du moins, depuis le jeudi 17 janvier plus précisément, le directeur national des impôts, a bloqué son agenda sur des rendez-vous où l’on parle du RPG et de son élu à la magistrature suprême, le Pr Alpha Condé.
Un agenda très chargé fait de meetings de sensibilisation sur les élections communales, d’informations et de rappels sur les acquis de la gouvernance actuelle à l’endroit des populations auxquelles sont destinées ces messages.
Pas de répits à cet effet pour Aboubacar Makhissa Camara qui devrait donc vaincre la fatigue et les traversées escarpées pour se rendre dans les villages à fort concentration électorale pour s’assurer que les messages sont bien compris.
Tout a débuté le jeudi 17 Janvier par des meetings à Tormelin et au centre ville de Fria avec le parrain de la préfecture, Moustapha Naïté, ministre de la jeunesse.
Ils ont tous parlé à ces occasions, des actes posés par le Président en faveur de Fria. Entre autres actes qui ont été incessamment rappelés, sont l’électrification de la ville et la relance de l’usine dont la fermeture a plongé la préfecture toute entière dans une précarité extrême.
En plus de cet exercice du bilan qui sera répété dans tous les meetings, Makhissa a aussi donné son exemple, son choix pour conduire les destinées d’une des directions les plus importantes du pays. Ce choix, d’après lui, est l’expression de l’attachement du Président aux populations de Sombory.
Le vendredi 18 janvier, fut l’étape de Tanènè à la faveur du meeting organisé par les responsables du RPG de cette sous-préfecture.
Au-delà de l’aménagement qu’il imposera à son agenda pour ce rendez-vous aussi important, Makhissa prendra une part active dans l’organisation.
Le ‘’grand’’ soutien de Makhissa aux organisateurs, sera d’ailleurs salué et magnifié par ces derniers devant le kountigui de la Basse-Côte qui attendait son hôte, le Président de la République qui s’était déjà annoncé.
Samedi 20 janvier, place aux meetings au siège du RPG à Fria et dans les villages relevant de la sous-préfecture de Baguinet.
La tournée dans ces localités où le parti au pouvoir, selon des sources indépendantes, seraient au coude à coude avec l’opposition notamment l’UFDG, s’avéra décisive pour le DNI, qui pourtant, sans coup férir, a réussi à mobiliser les villageois.
« En 2015, lors de la présidentielle, quand on est venu ici, on n’a pas eu plus de 100 personnes et les T-shirts qu’on a envoyés nous ont été retournés sans rien prendre tellement qu’ils étaient intransigeants sur leurs positions », nous a confié le Directeur national des impôts.
Curieux de savoir les raisons de ce basculement apparent, des citoyens et non les moindre à qui on a tendu notre micro, nous ont tous unanimement affirmé, que malgré leur position qui était connue de tous, ils ont toujours bénéficié de la largesse du ‘’national’’ (C’est le nom affectueux par lequel le DNI est appelé, NDLR), ajoutant que c’est ce qui explique leur nouvelle position qui est un acte de reconnaissance au bienfaiteur, ont-ils conclu.
Comme par coïncidence, les demandes des jeunes des districts réunis, des sages et des femmes, des demandes qui vont de la mobilité à la finition de maison de jeunes et de mosquée, ont été en grande partie, satisfaites par Aboubacar Makhissa.
D’un meeting à un autre, Makhissa s’est donné du temps pour des réunions politiques avec les responsables du RPG, loin des micros et objectifs des cameras.
Difficile alors de dire ce qui a en filtré. Mais des indiscrétions nous ont fait savoir, qu’en sa qualité de président du Comité d’appui de Fria, qu’il travaillait à l’organisation de la campagne de porte à porte pour le retrait des cartes d’électeurs, et à la mise en place d’un de groupe de jeunes qui selon les mêmes sources, devraient superviser le vote de leurs militants.
Interpellé sur le chemin de l’exécution de son agenda du week-end, d’une incompatibilité qu’il pourrait y avoir entre son travail de technicien et l’exercice politique, Aboubacar Makhissa répond en ces termes :
« Je suis un technicien du lundi au vendredi, je mets le week-end à profit pour faire de la politique. Je me sens d’ailleurs obligé de le faire pour un homme à qui je dois tout. Je voudrais pour terminer, que les gens me jugent par les résultats que je produis dans l’exercice de ma mission à la tête des impôts, et pour ça, on ne peut pas m’atteindre parce que les résultats sont bons », a affirmé Makhissa.
Mohamed