Le chef de l’Etat a pris hier jeudi, le décret fixant l’ouverture de la campagne électorale dans les 342 circonscriptions du pays, à compter de ce vendredi 19 janvier, pour s’achever le vendredi 02 février à minuit.
Après ce décret, le président de la CENI à travers une déclaration, a fait l’état des lieux des préparatifs du scrutin du 04 février et rappelé quelques principes et exigences de la compétition démocratique.
Pour le scrutin, Me Amadou Salif Kebe a égrené les étapes franchies et celles en cours.
« L’opération d’identification et de relocalisation a ressorti quinze mille cinq cent soixante-treize (15573) bureaux de vote. Trente mille candidatures ont été enregistrées, avec plus de mille trois cent listes de partis et coalitions de partis politiques et de listes indépendantes. De nombreux jeunes et femmes sont sur la ligne de départ. Plusieurs circonscriptions ont parfois une dizaine de listes de candidature. Au plan opérationnel, la CENI a lancé la distribution des cartes d’électeurs. La finalisation des bulletins de vote est en cours. Les urnes, isoloirs, encres, registres d’émargement. Bref, pour la logistique électorale, il n’y a plus de gros nuage à l’horizon,» précise-t-il.
Le premier responsable de l’institution électorale a ajouté cependant, que la grosse logistique ne peut à elle seule déterminer la sérénité d’une élection. Il faut également un sens élevé de responsabilité de la part de chacun.
« Nous devons proscrire les excès et les passions. Le juge des élections, le magistrat sera le recours ultime et légitime en cas de contestation. Aussi devrions-nous constamment gardez à l’esprit, que la nation guinéenne représente notre patrimoine commun. L’unité nationale, la cohésion doivent guider nos actes », exhorte Maitre Amadou Salif Kébé.
Voilà alors ce qui rassure l’opinion de l’effectivité de la tenue de ces élections à la date indiquée. Ce qui déjoue alors tous les pronostics faits par les uns et les autres. Et si ces élections sont tenues, elles constituent le premier test auquel sera soumis le nouveau président de la CENI qui est à sa première œuvre depuis son arrivée à la tête de cette institution suite à une fronde.
Abdourahamane Diallo