Plébiscité par les membres présents lors de ce congrès, Aboubacar Soumah aura désormais la lourde tâche de défendre la cause des enseignants guinéens.
Accueilli en héros par la base au quartier Dar-es-salam, ce vendredi 26 janvier 2018, le nouveau patron du SLECG a d’abord félicité tous les enseignants de la Guinée pour leur détermination avant d’évoquer la grève jusqu’ici suspendue.
« Nous avons suspendu la grève à la suite de l’appel lancé par les religieux, nous avons suspendu la grève en donnant un moratoire de deux mois, le moratoire est expiré et nos conditions n’ont pas été satisfaites, donc pour nous, cette logique de grève est toujours établies. Et comme le virement est fait, il n’y a pas eu d’augmentation, nous, nous attendons les élections pour ne pas qu’on nous fasse porter le chapeau de l’échec des élections, si toutefois, on n’est pas satisfait dans nos revendications, parce que l’État a les moyens, s’il nous paye les 20/100 avec effet rétroactif comme nous l’avons demandé et les 20/100 aussi immédiatement cela fait 40/100, si on nous les paye maintenant, nous acceptons de ne pas aller en grève, mais si on ne les paye pas maintenant, nous allons partir en grève ipso facto et avec aussi la condition d’ouverture de droit de négociation sur les huit millions de salaire de base que nous avons demandé pour les enseignants », déclare Aboubacar Soumah.
Il a enfin félicité tous les enseignants et enseignantes de Guinée pour leur détermination à tenir ces élections malgré la volonté affichée du pouvoir à l’empêcher. Le nouveau secrétaire général du SLECG a dénoncé avec véhémence ce comportement des forces de l’ordre et qui est aux antipodes des règles qui régissent un état de droit.
Affaire à suivre
Alhassane Fofana