Les verdicts dans l’affaire de logos qui oppose l’UFDG au Mouvement Renouveau de Bah Oury à Matoto et Ratoma sont tombés ce mardi 30 janvier 2018 à Conakry.
Au tribunal de première instance de Mafanco, l’UFDG gagne, mais au tribunal d epremière instance de Dixinn, le droit a été dit en faveur de Bah Oury.
Invité ce mercredi, 31 janvier 2018 dans l’émission les Grandes Gueules (GG) de la Radio Espace Fm, Bah Oury, le vice-président controversé de l’UFDG dit ne pas comprendre que deux affaires identiques soient tranchées différemment.
« Ici on marche par la tête. Comment deux tribunaux de la République peuvent rendre des arrêts sur le même sujet et qui sont totalement contraires l’un à l’autre. C’est une question qu’on devrait poser aux juristes. Deuxièmement, la CENI est constitutionnellement l’institution indépendante qui organise et supervise l’ensemble du processus électoral. La CENI a donné son avis. Elle a indiqué qu’il n’y a aucune confusion entre le fromager et la colombe et le fromager avec le soleil levant. Mais des gens essayent d’amadouer une opinion peu informée. L’équipe de ce monsieur qui me harcèle partout jouit des cinq cent millions qu’il reçoit par mois pour essayer de corrompre des personnes qui devraient agir conformément au droit », dit-il.
Le meneur du Mouvement Renouveau ajoute que l’UFDG devrait s’occuper de ses affaires comme elle avait si bien dit que la page Bah Oury est tournée.
« Quelqu’un qui confond un fromager et la colombe avec un fromager et le soleil levant et qui prétend se présenter à une élection présidentielle, si on lui donne quelques voix, ces voix sont considérées comme une avance pure vers le précipice. Ils avaient dit que Bah Oury, sa page est tournée, mais bon Dieu, qu’il laisse Bah Oury tranquille », s’offusque-t-il.
Les regards sont désormais tournés vers la justice de paix de Dubreka, qui doit faire son délibéré ce mercredi.
Abdourahamane Diallo