Le président de l’Union des Forces Démocratique de Guinée (UFDG), Cellou Dalein Diallo, s’est montré très acerbe vis-à-vis du pouvoir et aussi des magistrats par rapport aux résultats des élections communales du 04 février dernier. C’était ce samedi, 24 février au siège de son parti, sis à la Minière.
« Notre droit n’aura aucun sens, si nous nous soumettons aux résultats des CACV (Commission Administrative de Centralisation des Votes », s’est adressé Cellou Dalein Diallo à ses militants.
Il faut relever que l’opposition a annoncé hier vendredi à l’issue de sa plénière une série de manifestations pour dit-elle exiger la publication de vrais résultats. C’est pourquoi le patron de l’UFDG promet de ne plus faire marche arrière.
« Je vais le dire calmement et fermement, on ne reculera jamais. Avec Alpha Condé, il n’y a pas de démocratie, pas d’État de droit », dénonce le président de l’UFDG.
Ensuite, Cellou Dalein Diallo s’est dit fier de constater que ses militants sont mobilisés et prêts parce qu’il faut qu’ils se battent pour obtenir la restitution des quartiers, sièges et suffrages qui leur ont été volés et ajoute que les magistrats qui ont accepté de se soumettre aux injonctions d’Alpha Condé pour priver les partis politiques de l’opposition de leur suffrage vont répondre devant l’histoire, promet-il.
« On va les dénoncer tous et on va faire afficher leurs noms partout, pour que le peuple de Guinée comprenne qui a été complice d’Alpha Condé dans la remise en cause de la vérité des urnes », a aussi promis le chef de file de l’opposition guinéenne.
Selon Cellou Dalein, l’UFDG, qui est un parti républicain a introduit tous les recours, malheureusement les juges se sont comportés comme ceux qui ont présidé les CACV, et ont validé ce vol, a précisé le leader de l’UFDG.
« Il faut qu’ils soient tous dénoncés, il faut que le peuple sache qui a fait quoi », dira l’ancien premier ministre de Lansana Conté.
Cellou Dalein Diallo termine en galvanisant ses militants pour le bras de fer qui commence dès le lundi prochain avec le pouvoir Condé.
Alhassane Djigué