Décidément, la nouvelle version du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG), semble résolument déterminé à reprendre la grève qu’il a suspendue en décembre 2017. Et ce, à partir de ce lundi, 12 février 2018 sur toute l’étendue du territoire national.
Contacté au téléphone par la rédaction de mosaiqueguinee.com, ce samedi, 10 février 2018, le controversé secrétaire général du SLECG a tout d’abord dénoncé les déclarations de son principal adversaire, Souleymane Sy Savané en tenant pour responsable, le gouvernement.
« Toutes ces déclarations sont des manipulations du gouvernement. C’est le gouvernement qui les pousse à tenir ces déclarations. Nous, nous maintenons notre position et nous demandons à tous les enseignants de respecter le mot d’ordre de grève le lundi, 12 février 2018 en restant chez eux et en étant très vigilants parce qu’il ne faudrait pas que ces intimidations fassent en sorte que ce mouvement soit dénaturé. Nous ne sommes pas des politiciens, on a eu à reporter une première fois pour que les élections se passent dans des conditions normales. Maintenant, cette date que nous avons fixée a été bien calculée. Alors, quoi qu’il en soit, nous la maintenons et nous invitons tous les enseignants qui sont du SLECG, dont le bureau exécutif vient d’être élu, de respecter le mot d’ordre de grève dans l’intérêt supérieur des enseignants de Guinée’ », a insisté Aboubacar Soumah.
Le SLECG reprend sa grève pour exiger du gouvernement la satisfaction de l’ensemble de ses points de revendications.
« Nous exigeons des autorités, le payement des 40% avec effet rétroactif; la levée de la suspension de mon salaire avec payement et rappel; que l’enseignant soit payé à huit-millions de francs guinéens désormais. Si ces conditions sont remplies avec effet immédiat, la grève n’aura pas lieu », souligne le secrétaire général.
Alors que le pays est sécoué par des violences post-électorales, la grève des enseignants vient s’y ajouter. Nous verrons comment sera le pays surtout la capitale Conakry à partir du lundi, 12 février prochain.
Affaire à suivre.
Alhassane Fofana