Ce Lundi, 12 février 2018, juste avant la suite de la proclamation des résultats, le directeur des opérations de la CENI a fait une mise au point par rapport à la tombée des résultats au compte-goutte.
Étienne Soropogui explique cela par le calcul manuel, qui selon lui exige certaines conditions.
« Il n’est pas possible pour la CENI de procéder à la proclamation tout de suite des résultats. La loi électorale de notre pays privilégie le calcul manuel des résultats et les remontées physiques. C’est à dire des bureaux de vote à la centralisation. Ce sont les présidents de bureaux de vote qui envoient eux-mêmes les PV. Et des Commissions Administratives de Centralisation des Votes (CACV) vers la CENI, ce sont les magistrats qui remontent les résultats quelque que soit la distance de la circonscription par rapport à Conakry. Ce qui représente naturellement une certaine lenteur >>, explique-t-il.
Il ajoute que l’idée de calcul électronique avait été émise par l’institution, mais les acteurs du processus ne l’ont pas trouvée judicieuse.
« La CENI avait pensé en allant à ces élections, de profiter des nouvelles technologies pour que la remontée puisse être électronique. Mais, les acteurs ont catégoriquement rejeté cette proposition de la CENI. Aujourd’hui nous sommes dans une situation où on pourrait dire face à l’impossible nul n’est tenu », dit-il.
Quant aux autres résultats restants, le directeur des opérations de la CENI a souligné que c’est quand la justice videra les contentieux électoraux que les résultats de ces circonscriptions seront donnés.
A date, les résultats de près de 200 circonscriptions électorales ont été rendus publics.
L’institution est toujours en attente d’une douzaine de PV, parmi lesquels, figure Ratoma.
Abdourahamane Diallo depuis la CENI, pour Mosaiqueguinee.com