Décidément engagée dans la recherche d’une solution de sortie de crises, la nouvelle dynamique de la société civile guinéenne, élargie aux institutions de la République, a publié une seconde déclaration la nuit dernière.
Cette déclaration invite le président de la République à veiller au respect du principe de séparation des pouvoirs, et demande à l’Assemblée nationale de réexaminer le code électoral.
Extrait :
Au Président de la République :
– En tant que garant de la Constitution, de veiller au respect du principe de séparation des pouvoirs et à la neutralité de l’administration.
A l’Assemblée Nationale
– De réexaminer le code électoral pour le mettre en cohérence avec les principes de la démocratie à la base ;
– D’adopter une loi sur une CENI technique.
Au Gouvernement :
– De s’abstenir de toute ingérence dans le processus électoral ;
– De s’abstenir de tenir des propos ethniques et belliqueux.
Aux Partis Politiques :
– De s’abstenir de tenir des propos ethniques et belliqueux ;
– De sortir du consensus et de se conformer strictement à la loi en toutes circonstances ;
– De former et sensibiliser leurs militants aux principes démocratiques et à la non-violence.
Aux Forces de Sécurité :
– De s’abstenir de l’usage excessif de la force dans les opérations de maintien de l’ordre ;
– De toujours tenir compte de la dimension &droit de l’homme& au cours de leurs interventions.
A la CENI :
– D’assurer une formation sérieuse à ses membres et démembrements ;
– De respecter la périodicité de la révision des listes électorales ;
– D’éviter les contradictions dans la proclamation des résultats.
Aux Médias
– De contribuer à la sensibilisation des populations pour l’apaisement du climat social.
Il faut noter que les plates-formes de la société civile ayant pris part à cette dynamique sont : le CNOSCG, la PCUD, la CANEG, l’OGDH, la COFFIG/DCPD le REFAMP, le BALAI CITOYEN et OCDR.
Mamadou Sagnane