Le week-end dernier, le département de l’éducation dans un communiqué appelant les élèves et enseignants à reprendre le chemin de l’école, faisait ainsi montre d’exister ou de marquer les esprits, dans une crise dont il a perdu le gouvernail. Pas lui seulement, mais plutôt tout le gouvernement.
Le porte-parole du ministre K au Carré dans ce communiqué, rassurait les parents d’élèves des dispositions qu’ils ont prises pour la réouverture des classes.
C’était tout simplement un bluff, fondé sur du rien, car le lundi, la réalité sur le terrain a montré le contraire.
Sur toute l’étendue du territoire, pas une seule présence d’élèves dans les classes. Les écoles ont marqué portes closes.
Et pourtant, la veille, les responsables déconcentrés de l’éducation, au bain des réalités dans leurs localités respectives, plutôt sincères avec eux-mêmes, avaient pris l’initiative d’accorder des congés aux élèves jusqu’à ce qu’un compromis soit trouvé avec le dissident Soumah, qui apparaît aujourd’hui, et très clairement, comme celui par qui un dénouement heureux pourrait arriver.
Ce secrétaire auto-proclamé, il faut le préciser, a bâti sa légitimité sur les cendres du non-Etat et de l’amateurisme de son ministère de tutelle, élargi au gouvernement qui a donné l’impression d’avoir le contrôle de la situation, mais en vain !!!
Ce communiqué pris le ministère dirigé par K au carré et la réponse cinglante à lui réservée, sont suffisamment expressifs de la nécessité de chambardement du gouvernement qui perd aussi bien en légitimité et en crédit vis-à-vis de la population.
Les plus vieux vous diront que c’est plutôt la gouvernance qui en a pris un coup. Et le président avec le recul doit alors questionner sa gouvernance qui est fortement questionnable.
ML Cissé