Alors le que le communiqué du gouvernement semblait atténuer la colère des enseignants guinéens, le syndicat meneur de la grève, le SLECG se radicalise davantage. C’est ce qu’on a pu savoir lors d’une conférence de presse organisée animée par son deuxième secrétaire général adjoint, ce samedi 24 février 2018 à son siège à Dixinn.
« Tant que les préalables sur 40% avec effet rétroactif, tant que le salaire du camarade Aboubacar Soumah n’est pas remis et tant qu’un couloir de négociations pour les huit-millions ne sont pas remplis, nous disons en bureau exécutif national du SLECG que la grève continue. Donc nous demandons à tous les enseignants d’observer le mot d’ordre de grève », a réitéré Oumar Tounkara.
Pour l’heure, le système éducatif guinéen reste paralysé et ce, depuis plus de deux semaines.
Affaire à suivre
Alhassane Fofana